Mission d’information Métiers d’art. A la rencontre de deux entreprises familiales françaises : Bernardaud et J.M Weston

Mission d'information Métiers d'art. A la rencontre de deux entreprises familiales françaises : Bernardaud et J.M Weston

Mission d’information Métiers d’art. A la rencontre de deux entreprises familiales françaises : Bernardaud et J.M Weston

Après de nombreuses auditions et des visites que j’ai organisées dans notre département, je suis allée à la rencontre de deux grandes maisons françaises à Limoges dans le cadre de mes travaux sur les métiers d’excellence et des métiers d’art.

Pour débuter la journée, je me suis rendue dans une entreprise familiale emblématique de l’art de la table : l’entreprise Bernardaud créée il y a plus de 150 ans.

La manufacture Bernardaud a, en effet, été créée en 1863. Pourquoi à Limoges ? Parce que c’est dans cette commune que l’on peut y trouver les trois éléments indispensables à la fabrication de la porcelaine : le kaolin, l’eau douce et les forêts.
Indéniablement, c’est un fleuron de notre patrimoine qui, au delà de perpétuer un véritable savoir faire, contribue au rayonnement économique national.

Au fil du temps, l’entreprise a évidemment modernisé ses outils de production mais ce que j’ai pu y voir c’est que la technique des salariés est incroyable.
Les différents métiers exigent des techniques et de la précision inouis.
Un vrai bonheur d’avoir pu découvrir quelques petits secrets de nos aussi beaux services qui s’exportent à travers le monde.

Après un déjeuner local où j’ai pu prendre le temps de déguster l’excellente viande limousine, nous nous sommes rendus dans une autre manufacture unique : J.M Weston, installée à Limoges depuis la fin du 19ème siècle.
Dans cette région où le tannage et le travail du cuir sont une tradition, elle y confectionne encore (une des dernières) aujourd’hui toutes ses collections cousues sur semelles cuir grâce à ses 195 collaborateurs au savoir-faire bottier hors du commun.

La marque est connue pour ses célèbres « mocassins 180 ». Pourquoi ? Car ils nécessitent plus de 180 prises en main... un travail considérable depuis la découpe de la peau, la piqûre de la tige, la découpe de la semelle ou encore montage et le bichonnage...

Une fois encore le terrain est riche d’enseignements : nous détenons sur notre territoire national non seulement des véritables pépites économiques mais nous avons aussi la chance d’avoir de nombreux Français qui sont engagés, grâce à leur savoir faire, pour entretenir notre histoire patrimoniale.

A nous, au législateur, de nous engager à les accompagner pour leur faciliter la vie !


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