Le Monde. Après les émeutes urbaines, le gouvernement veut aller vite pour reconstruire les bâtiments dégradés

Le Monde. Après les émeutes urbaines, le gouvernement veut aller vite pour reconstruire les bâtiments dégradés

Le Monde. Après les émeutes urbaines, le gouvernement veut aller vite pour reconstruire les bâtiments dégradés

Après le feu vert du Sénat, le projet de loi d’urgence a été adopté en commission à l’Assemblée nationale. Alors que la droite et l’extrême droite appellent à faire payer les casseurs, la gauche déplore l’absence de mesures pour lutter contre « les causes » des violences urbaines.

« Qui casse paye »

A droite et à l’extrême droite, il est surtout question de la responsabilité pénale des casseurs comme de la « restauration de l’autorité » de l’Etat. « Avec ce projet de loi, on aurait pu acter un principe : qui casse paye », a soutenu la députée (LR) du Maine-et-Loire Anne-Laure Blin, regrettant que ce soit « encore la société, donc l’ensemble des contribuables français qui vont être mis à contribution ».

En commission, mercredi, Christophe Béchu a listé le nombre d’édifices touchés lors des récentes émeutes : « 274 commissariats, brigades de gendarmerie ou postes de police municipale », « 105 mairies », ou encore « 243 établissements scolaires ». Une première estimation du gouvernement porte à 650 millions d’euros le montant des dégâts occasionnés. Toutefois, le coût total des dommages « n’est pas consolidé », a précisé le ministre en commission, mercredi, alors que les collectivités locales ont jusqu’au 30 septembre pour transmettre leurs chiffrages.