Ticket-restaurant étudiant : l’idée de la députée du Maine-et-Loire adoptée par le Sénat

Ticket-restaurant étudiant : l'idée de la députée du Maine-et-Loire adoptée par le Sénat

Ticket-restaurant étudiant : l’idée de la députée du Maine-et-Loire adoptée par le Sénat

La proposition de loi visant à créer un « titre restaurant étudiant », proposée initialement par Anne-Laure Blin, députée LR du Maine-et-Loire, a été adoptée par le Sénat, ce jeudi 10 juin. Il doit encore passer devant l’Assemblée nationale.

Le Sénat, à majorité de droite, a voté, ce jeudi 10 juin, en première lecture, une proposition de loi visant à créer un « ticket-restaurant étudiant ». Le texte doit désormais retourner à l’Assemblée nationale.

Sur le modèle du ticket-restaurant pour les salariés, il prévoit que l’étudiant paie une part équivalente à 3,30 € (tarif social étudiant) et que l’État complète le reste.

Initialement déposée à l’Assemblée nationale par Anne-Laure Blin, députée de Maine-et-Loire (LR) cette proposition de loi a été reprise au Sénat par le sénateur du Tarn-et-Garonne Pierre-Antoine Lévi (UC).

Le Sénat adopte le « ticket-restaurant étudiant »

La députée Anne-Laure Blin et Stéphane Piednoir, sénateur de Maine-et-Loire (LR) expliquent, dans un communiqué, se réjouir de l’adoption de la proposition de loi. « Le vote de ce matin est très important. Le Sénat a envoyé un message fort à destination de nos étudiants et des familles. La couverture territoriale en matière de restauration étudiante est aujourd’hui très inégale, privilégiant les grandes agglomérations au détriment de certaines antennes universitaires, estiment-ils. Dans le Maine-et-Loire, cela concerne par exemple les campus de Cholet et Saumur. »

Avec cette proposition, les étudiants auront ainsi la possibilité de bénéficier d’un tarif social, y compris lorsqu’il n’y a pas de Crous (centre régional des œuvres universitaires et scolaires). Une idée qui a reçu un avis réservé de la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal. Le texte doit être à nouveau examiné par l’Assemblée nationale début juillet.

Ouest France - 11 juin 2021

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