Retraites. Le vote de la députée LR Anne-Laure Blin (Saumur nord) n’est pas encore acquis

Retraites. Le vote de la députée LR Anne-Laure Blin (Saumur nord) n'est pas encore acquis

Retraites. Le vote de la députée LR Anne-Laure Blin (Saumur nord) n’est pas encore acquis

Anne-Laure Blin, seule députée LR de Maine-et-Loire, élue de la 3e circonscription, Saumur-nord, commente le projet de réforme des retraites présenté par Élisabeth Borne.

Quel a été le rôle de votre groupe dans l’élaboration du projet de réforme des retraites ?

Anne-Laure Blin : « Les Républicains ont œuvré à ce que cette réforme soit adoucie et moins brutale, pour qu’il y ait plus de justice et d’équité. On ne peut pas faire peser le poids de l’équilibre du système sur une seule classe d’âge. Il faut que ce soit progressif. Le projet initial portait sur l’âge de départ à 65 ans. À la fin du quinquennat, il sera à 63 ans, puis 64 ans par la suite. Ce qui nous importe c’est que la durée de cotisation l’emporte sur l’âge de départ. Il faut tenir compte des carrières longues. »

Travailler plus longtemps est la solution ?

« Oui. Il faut qu’on travaille plus. On paye le poids des réformes de François Mitterrand avec le départ à 60 ans et de Martine Aubry avec les 35 heures. On est obligés d’aller vers un décalage de l’âge de départ mais on ne pourra pas y aller indéfiniment. »

Sur la revalorisation du minimum ?

« On ne transigera pas. Les 1 200 € minimum doivent s’appliquer à tout le monde, pas seulement pour les nouveaux retraités. Les retraités actuels doivent en bénéficier. »

Qu’est-ce qui ne va pas dans cette réforme ?

« C’est une réforme très comptable. Il faut envisager une politique plus ambitieuse plutôt que de mettre des pansements sur une jambe de bois. Il faut une politique familiale et de natalité, parce qu’il faut des actifs. Il faut valoriser le travail face à l’assistanat. On doit permettre aux gens qui se lèvent tôt de vivre correctement de leur travail. »

La Première ministre a cité deux fois Les Républicains dans son allocution. Peut-elle compter sur votre voix ?

« On est sur des déclarations d’intention. Nous n’avons pas encore le texte. Le diable se niche parfois dans les détails. Nous serons vigilants. Il y a encore des choses à discuter. »


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