Crise énergétique : j’interpelle le ministre de l’industrie pour sauver nos maraîchers et nos horticulteurs

Crise énergétique : j’interpelle le ministre de l’industrie pour sauver nos maraîchers et nos horticulteurs

Répondre aux inquiétudes de nos entreprises, c’est un impératif pour un député de terrain. Contrôler le gouvernement sur son action, c’est aussi le rôle du député.

C’est pour cela que j’ai interrogé ce mardi le gouvernement sur les mesures mises en œuvre face à l’augmentation des coûts de l’énergie pour nos entreprises maraîchères et horticoles.

Notre département est un département particulièrement horticole et maraîcher. Depuis de nombreuses semaines, je suis interpellée par eux car ils sont démunis : quasiment tous ont été obligés de décaler la culture de certaines variétés ; certains gardent des serres totalement vides en espérant économiser ainsi de l’énergie, ou ne cultivent plus que les variétés qui supportent les températures très fraîches, d’autres encore ont dû abandonner une partie de leur production, car ils ne pouvaient pas chauffer toutes leurs serres face à ces hausses de prix ou ont dû vider leurs réfrigérateurs et solder leurs produits.

Cette situation n’est pas tenable. Nous ne pouvons pas nous résigner à voir nos joyaux locaux souffrir à ce point et peut être demain disparaître.

Il est grand temps de réagir. Il faut que les entreprises aient de la visibilité. Très clairement, plutôt qu’une politique court-termiste, le gouvernement doit promouvoir une politique énergétique nationale ambitieuse mais affirmer enfin qu’il est nécessaire de baisser le poids des taxes et de la paperasse pour donner de l’air à nos entrepreneurs et leur permettre de vivre de leur activité.

Malheureusement vous pourrez constater comme moi que le gouvernement navigue toujours autant à vue et n’apporte rien de concret à ceux qui seraient en droit d’attendre des moyens efficaces pour surmonter leurs difficultés. Si c’est bien sûr très décevant voire particulièrement énervant, il ne faut pas lâcher. Mais au contraire, continuer à nous mobiliser pour défendre ceux qui tout simplement sont là pour nous nourrir et faire vivre économiquement notre pays !


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