Adoption de notre loi Immigration
Le Sénat et l’Assemblée nationale – dans la nuit – hier ont adopté très majoritairement le projet de loi issu de la Commission Mixte Paritaire.
Le texte adopté est largement issu des travaux et des réflexions menés par les Républicains et dont le chemin de clarté et de fermeté avait été ouvert, dès le printemps dernier, avec le dépôt de deux propositions de loi conjointement par l’ensemble des députés et sénateurs Les Républicains.
Bien loin du texte impuissant et inutile, rendu inefficace — voire dangereux – par les trop nombreuses contradictions du « en-même-temps » adopté en commission des lois de l’Assemblée nationale (par les députés Macronistes et NUPES main dans la main), ce projet de loi substantiellement modifié met en place de réelles avancées pour plus de justice et de fermeté.
L’apport de la droite républicaine sur ce texte de loi est incontestable. Nous avons imposé :
> Le vote chaque année au Parlement de plafonds migratoires.
> La suppression de la régularisation automatique massive des travailleurs sans-papiers
> La réforme dès le premier trimestre 2024 de l’Aide Médicale d’État.
> L’élargissement des possibilités d’expulsion des étrangers dangereux.
> La création d’un fichier des mineurs étrangers coupables d’infractions.
> Un durcissement réel des conditions du regroupement familial.
> Le rétablissement du délit de séjour irrégulier (supprimé sous le mandat de François Hollande)
> La différenciation de l’accès aux prestations sociales.
> La déchéance de nationalité pour les binationaux auteurs de crimes sur les forces de l’ordre.
> Des restrictions de visas et d’aides pour les pays qui ne coopèrent pas en matière d’immigration.
Si cette première étape a été franchie avec succès, elle ne suffit pas encore à répondre intégralement au défi de l’immigration de masse et appelle une indispensable révision constitutionnelle pour réarmer notre souveraineté et reprendre la main sur les flux migratoires pour protéger les Français. Les Français partagent l’inquiétude de voir la France ne pas parvenir à gérer des flux migratoires incontrôlés. Il ne faudra pas lâcher.
